« Prions pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité ».
En ce mois de la Journée mondiale des malades, voici l’intention que le Pape François nous révèle dans son message vidéo qu’il adresse à chaque croyant, à travers le Réseau Mondial de Prière du Pape. Visionner la vidéo .
François constate que « lorsque certaines personnes parlent de maladie en phase terminale, elles confondent deux mots : incurable et non soignable. Ce n’est pas la même chose. » et il cite Jean-Paul II : « Guérir si possible, toujours prendre soin ».
Dans notre culture du jetable, il n’y a pas ou peu de place pour les malades en phase terminale. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au cours des dernières décennies, la tentation de l’euthanasie a gagné du terrain dans de nombreux pays. François nous invite, au contraire, à regarder les malades avec amour – à comprendre, par exemple, que le contact physique peut apporter beaucoup même à ceux qui ne peuvent plus parler et ne semblent plus être en mesure de reconnaître leurs proches – et à les accompagner de la meilleure façon possible, aussi longtemps qu’ils en ont besoin. « La guérison n’est pas toujours possible. Mais nous pouvons toujours prendre soin des malades et les caresser ».
François estime que les soins palliatifs « garantissent au patient non seulement des soins médicaux, mais également un accompagnement humain de proximité ». Il ne s’agit évidemment pas de prolonger inutilement la souffrance. Si le Pape insiste sur l’importance des soins palliatifs, comme l’a écrit la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans la Lettre Samaritanus bonus de 2020 – « Aussi importants et précieux soient-ils, les soins palliatifs ne suffisent pas si personne ne “se tient” aux côtés du malade et ne témoigne de sa valeur unique et irremplaçable. ». La famille et l’entourage ont donc un rôle essentiel ! Le Pape rappelle néanmoins que les familles « ne peuvent pas être laissées seules dans ces moments difficiles ».
Ainsi, « Autour de la personne malade, il est nécessaire de créer une véritable plateforme humaine de relations qui, tout en favorisant les soins médicaux, ouvrent à l’espérance, surtout dans ces situations limites dans lesquelles le mal physique s’accompagne d’une détresse émotionnelle et d’une angoisse spirituelle. »(Pape François, discours du 30 janvier 2020).
J’admire vraiment le pape François qui ne laisse passer aucune occasion de prendre le parti de celui qui semble délaissé et humilié… Même si – apparemment ! – la cause est perdue !
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