Sortie Ciné avec des membres de l’UP de Nivelles – par Hildegard Holkenbrink

Le 20 mars 2019, plusieurs visiteurs de Nivelles sont partis ensemble pour assister à la projection du film de Jean Vanier Le sacrement de la tendresse, à Waterloo.

Aux côtés de mère Teresa, de l’abbé Pierre, de sœur Emmanuelle, Jean Vanier fait aujourd’hui figure de prophète dans un monde dominé par la compétition, le pouvoir et l’argent. Il a fondé les communautés de l’Arche autour de la pire des exclusions, celle dont sont victimes les personnes qui souffrent d’un handicap mental.
Ce film rend hommage à Jean Vanier, fondateur de l’Arche et humaniste.

Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de le voir, voici le synopsis et quelques détails (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=268569.html):

Sur le chemin du retour vers Nivelles, différents visiteurs souhaitaient témoigner du vécu lors de la vision de ce film.

Liliane :
« Cette soirée me fut une sorte de récollection. Certains engagements ont refait surface et repris des couleurs un peu oubliées ou ternies au fil du temps.
Ce qui m’a tout d’abord frappée c’est l’importance du visage et des mains dans un donnant-donnant gratuit et pourtant si riche de tendresse et respect pour les « différents de nous ». Toute la puissance du regard, toute la tendresse d’une main tendue ou une timide caresse. Tendresse et confiance, toute cette miséricorde qui n’est pas la vertu du pardon mais celle du don et du partage de nos richesses. De notre part une grande humilité ; de la part des enfants leur confiance, leur insouciance et leur joie de vivre.
Deuxième chose qui m a frappée et me poursuit. Cette ouverture aux fragilisés n’est possible qu’irriguée par de longs moments de réflexion et de méditation. Jean Vanier ne parle pas ouvertement de sa vie intérieure mais toute son activité semble irriguée par une foi profonde et ruminée.
Le mot de la fin du film me semble tout résumer : « Aimer, ce n’est pas faire quelque chose pour quelqu’un, c’est être avec lui ».

Dominique :
« Un très beau film qui vient nous rappeler toute la richesse de placer seulement la relation au centre, de la richesse de transformation d’être en relation avec des personnes fragilisées grâce auxquelles nous découvrons notre propre vulnérabilité; l’importance du rire, encore beaucoup de choses à dire… ce film a ravivé chez moi ma gratitude de travailler à l’Arche, merci, Seigneur ! »

Hildegard :
« Confrontée avec le problème du handicap mental dans mon entourage direct, ce film était une vraie « nourriture » tant au niveau spirituel qu’émotionnel.
Entendre parler du non-jugement de l’autre, l’acceptation de l’imperfection, la compréhension aimante de la violence et de l’agressivité de l’autre, l’humilité, la non-compétitivité, la liberté, la découverte de la beauté (intérieure et extérieure) de l’autre, l’amour gratuite m’a touchée.
Une phrase qui m’a surtout marquée : « Il n’est pas important d’avoir fait du bien, mais d’être dans une relation vraie d’une rencontre, d’une rencontre de tendresse. »
Oui, nous sommes souvent dans le « faire » au lieu d’être dans l’« être ». Pour « être », dans cette rencontre de tendresse, d’amour, il faut une qualité de regard et de l’écoute.

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