Echos journée des co-responsables

Vendredi 10 octobre, les co-responsables des pôles santé, prêtres et laïcs se sont rassemblés au centre pastoral pour un temps de ressourcement, plutôt original ! Les objectifs de cette journée ? Renforcer les liens en binômes, se rencontrer plus en profondeur, renforcer la communion avec les autres acteurs de la pastorale santé du BW, et pour une fois se laisser animer et gâter !

Nous étions une cinquantaine, guidés par Priscilla et Arnaud David. Mariés, coachs intervenant en entreprises et dans différents milieux d’Eglise (communautés religieuses, diocèses, etc.), ils nous ont fait cheminer à travers plusieurs activités ludiques et révélatrices.

La première nous invitait à déterminer ensemble le cadre de la journée, une série de règles qui mettraient tout le monde en confiance pour avancer en vérité et dans le respect des différences.

Marie Lhoest nous a ensuite présenté son rêve concernant la Pastorale de la santé. Le cœur faisait référence à une parole de Jésus prononcée la veille de sa Passion « Père, que tous soient un comme toi et moi nous sommes un ». Comment s’engager à la suite du Christ, en réponse à ce testament ? Être ensemble, prêtres-laïcs-visiteurs, porteurs de cette unité pour engendrer Jésus auprès des personnes qui nous sont confiées et dans le monde.

En réaction à cette vision, chacun était invité à se positionner sur une échelle tracée au sol allant de « entièrement d’accord » à « absolument pas d’accord ». D’autres questions de ce style ont suivi. Intéressant de comprendre ce qui nous relie et de découvrir ce qui meut chacun dans sa mission !

La salle s’est ensuite transformée en grande esplanade de rencontres interculturelles pour le jeu des touristes ! Prêtres, laïcs, bénéficiaires (personnes visitées), soignants et coordinatrices du Vicariat avaient chacun une zone déterminée au sol. Etape par étape, nous allions, comme de bons touristes curieux et bienveillants, visiter le monde de l’autre avec ses ressentis, ses points importants, ses défis, ses pressions et ses besoins. Dans chacun des mondes, il s’agissait d’abord d’imaginer ce qui s’y vivait (ex : dans le monde des laïcs en coresponsabilité, qu’est-ce qui est important, quelles sont les difficultés, etc.), et d’ensuite laisser ‘le clan visité’ (ici les laïcs) réagir à cela pour rectifier ou compléter (« est-ce qu’on a bien compris notre monde ? »).

Puis, chaque binôme était invité à se retrouver afin d’évaluer sa collaboration, parler des éclaircissements reçus suite à l’exercice et proposer des démarches concrètes pour une meilleure collaboration. Chacun s’est finalement engagé à mettre une chose en œuvre pour mieux avancer ensemble.

L’heure du déjeuner a sonné avec de belles tables dressées prêtes à accueillir les hôtes et un buffet pour ravir les papilles.

Nous avons repris l’après-midi en déterminant un cadre de collaboration, sous forme de « règles de vie ». En voici quelques-unes : passer de l’implicite à l’explicite, être concret, co-construire les règles pour s’assurer qu’elles conviennent à chacun, relier le cadre avec le sens, évaluer pour améliorer, allier exigence et bienveillance.

La journée s’est clôturée par une eucharistie présidée par l’abbé Alain de Maere, l’occasion d’encore rendre grâce pour notre appel à la mission et ses fruits abondants, et de demander au Seigneur de renouveler sa bénédiction sur nos équipes et toutes les personnes vers lesquelles Il nous envoie.

Echos du terrain :

Un temps d’échange fraternel et fructueux qui permet de passer d’une vision individuelle à une vision communautaire au sein de notre mission de la Pastorale de la Santé. C’est dans la co-responsabilité que nous devons découvrir les dons reçus en chacun, et les mettre ensemble au service de l’Evangile. » (frère Bruno de Grez)

Le partage proposé par Priscilla et Arnaud a en effet marqué les esprits, mettant en lumière de manière dynamique (et parfois surprenante) la relation propre aux binômes des Pôles Santé. Lors d’une rencontre avec les visiteurs en maison de repos (organisée quelques jours après le vendredi 10 octobre), un prêtre y a fait mention plusieurs fois, en expliquant par exemple au groupe ce qu’il avait constaté lors de l’atelier ‘bonjour’. D’un regard extérieur, il semble que les équipes ne soient désormais plus constituées de deux co-responsables, mais d’un seul « binôme ». C’est en effet désormais sous ce terme que certains se désignent mutuellement. Cette évolution du langage traduit déjà en elle-même une évolution vers l’unité, à l’image du rêve partagé par Marie lors de cette journée. (visiteurs de l’est BW)