« Devant les épreuves de la vie on se sent démuni, anéanti; mais on ne veut pas se résigner.
Et si on se mobilisait pour les autres? On pense au bénévolat, on hésite, on doute : est-on capable d’être bénévole? Puis un jour, par hasard, quelque chose vous pousse à faire la démarche.
Oui, on est décidé, mais intérieurement on panique, on se pose des questions : « comment trouver les bons mots, les bons gestes, les attitudes réconfortantes devant ces personnes malades, seules, parfois même désemparées… »
Et voilà venu le jour où on pousse, pour la première fois, la porte de la Maison de Repos….. Comment faire? Mais les mots, les gestes, les attitudes viennent naturellement et là on se rend compte qu’on est pas seul, une voix intérieure vous dit : « Aime ton prochain comme toi-même – Traite les autres comme tu voudrais qu’on le fasse pour toi – Ce que tu fais au plus petit c’est à Moi que tu le fais » et tout-à-coup on comprend parfaitement que « donner » c’est « recevoir » au centuple.
C’est alors que la définition du mot « bénévolat » interpelle « geste généreux sans contrepartie »; ce n’est pas la réalité, car recevoir en retour tous ces regards remplis de gentillesse, tous ces sourires, toutes ces mains tendues sont une contrepartie incommensurable.
En rentrant chez soi on ne peut s’empêcher de crier: Merci Seigneur pour ce bon moment.
Le bénévolat est la source d’un grand réconfort et une victoire sur le découragement. »
Arlette, Visiteuse en maisons de repos
Laissez-nous votre commentaire !