Nos valeurs

La solidarité

Exister, c’est être en lien.
Le bénévole représente la société. Il établit un lien de solidarité avec la personne qu’il accompagne. Accompagner, c’est s’engager comme être humain envers un autre être humain. Cette relation se vit dans une réciprocité et un enrichissement mutuel. Elle contribue à développer en chacun son humanité.
Nous sommes convaincus qu’il est nécessaire de sensibiliser la société pour faire évoluer les mentalités, changer notre regard et oser parler de ces questions. La mort doit retrouver sa juste place car elle est un événement social qui fait partie de la vie.

La vie spirituelle

La Pastorale de la Santé étant un service d’Eglise, le bénévole, par sa présence, témoigne de la proximité de Dieu. Du fait de sa disponibilité, il est en quelque sorte gardien d’un tissu social empreint de compassion. 

C’est sans doute le sens de la phrase tirée de la parabole du Bon Samaritain : « il le vit et fut saisi de compassion » (Lc 10, 33). Je reconnais en l’autre une même humanité (où l’autre reste autre !), la même dignité que moi. Son humanité interpelle la mienne, ne me laisse pas indifférent et me pousse à agir. La visite est toujours gratuite et sans projet. Il n’y a aucun prosélytisme ! La personne est respectée dans ses croyances. 

 La dignité

Elle est définie dans la déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 (article 1) : la dignité est inhérente à la personne humaine et elle est inaliénable.
Elle ne dépend pas de son état physique ou moral, ni de sa situation sociale.
Dans certaines circonstances, particulièrement difficiles, la personne malade peut éprouver un sentiment de dégradation, voire de déchéance et douter de sa propre dignité. Les conditions de vie et de soin qui lui sont alors proposées, le regard de l’autre, sont essentiels pour honorer sa dignité.

Le respect de la vie

La Pastorale de la Santé est favorable au développement des soins palliatifs et à l’accompagnement parce qu’ils offrent aux personnes malades et aux proches le temps de cheminer à leur rythme. Laisser du temps au temps est indispensable car nous sommes intimement convaincus que jusqu’au bout des moments forts peuvent être vécus. L’accompagnement et les soins palliatifs permettent à la personne malade et à ses proches de vivre la fin de la vie sans avoir ni à en hâter la fin, ni à la prolonger par une obstination déraisonnable (Acharnement thérapeutique).